Impressions des élèves de 4ème du collège Pierre Mendès France, à la suite de la rencontre avec Christophe Honoré et Gwen le Gac

Publié le par prof. documentaliste

Sifax : « J'ai appris que Gwen le Gac ne savait pas dessiner, ce qui m'a beaucoup surpris et j'ai compris que pour elle, il n'y a pas besoin de savoir dessiner pour illustrer un livre. Elle a répondu à cette question qui m'intéressait et qui était : « que voulez-vous exprimer avec cette photo de couverture ? » Je voulais aussi savoir si ce fameux billet de cinq euros avait été découpé ou couvert de papier collé et elle a dit qu'elle a découpé le billet. 

 

Lyna : « La première de couverture nous avait beaucoup intrigués et Gwen le Gac nous a éclairés. C'est en fait un découpage. Pourquoi un découpage ? Pour exprimer le manque. Pour les photos, elle a pris comme modèle son neveu Jules qui joue le rôle d'Enzo et sa fille Maï qui interprète Ethel. » « Gwen le Gac et Christophe Honoré n'ont pas eu le soutien de leur directeur artistique mais ils n'ont pas abandonné ».

 

Majda : « Gwen le Gac a expliqué qu'elle avait utilisé plus le découpage car elle voulait que ça représente un enfant brisé à cause de la pauvreté ». « Christophe Honoré et Gwen le Gac avait déjà travaillé ensemble sur plusieurs livres. Ils ont choisi de parler de la pauvreté car cela peut arriver à n'importe qui. »

 

Gabin : «Lorsque la rencontre a commencé c'est Gwen le Gac qui a pris la parole, elle nous a montré tout ce qu'elle a fait pour le livre et tous ses essais, il y en avait beaucoup.

Elle nous a aussi expliqué qu'elle prenait son inspiration dans tout ce qu'elle voyait et que par exemple un bout de carton qui avait des traces de peinture aérosol lui a donné l'idée d'en utiliser. »

 

Abishairanthi : « Christophe Honoré et Gwen le Gac sont amis depuis l'enfance. Ils ont décidé d'écrire un livre sur la pauvreté. Christophe Honoré a dit qu'un enfant ne peut pas être pauvre mais qu'il peut être un enfant de pauvres. Au début, lorsqu'il écrivait des livres avec Gwen le Gac, les éditeurs refusaient de le publier. Puis ils ont fait deux ou trois livres et enfin ont réussi à publier un livre ensemble. Christophe Honoré écrivait déjà des romans pour adultes ».

 

Abdoulaye : «  Pour débuter cette rencontre, Gwen le Gac a commencé à nous montrer les photos prises pour illustrer le livre puis celles qui étaient destinées à être utilisées mais qui ne sont finalement pas restées.

Elle nous a montré différents essais pour illustrer la couverture, elle avait déjà l'idée d'incruster la silhouette d'un enfant dans une image, qui est devenu un billet. »

 

Joseph : « A la question, préférez-vous écrire des romans pour enfants ou pour adultes, Christophe Honoré a expliqué que, s'il devait ne pas être honnête, il répondrait pour enfant. S'en suit ses arguments expliquant qu'écrire un roman pour adulte, c'est toucher directement les adultes, alors que les romans pour enfants sont plus compliqués car il faut d'abord convaincre les adultes pour que ces derniers disent que c'est destiné aux enfants. »

 

Zouhra : « L'album Un enfant de pauvres a pris deux ans de réalisation avant de le publier. Gwen le Gac a expliqué qu'avec Christophe Honoré, ils ne se voyaient presque pas pendant la réalisation mais qu'ils échangeaient leurs idées à travers des mails. »

 

Sandra : « Christophe Honoré fait passer un message avec le surf et les vagues, il dit que chaque vague est une nouvelle chance. Il dit que les surfers attendent toujours une nouvelle vague ».

 

Kadiatou : « Christophe Honoré nous a dit comment c'était dur de faire un livre pour jeune public car c'est un adulte qui nous oblige à lire ce livre, nous ne sommes pas allés le lire de notre plein gré. Il nous a expliqué aussi que parler d'argent pour les enfants est un sujet sensible. »

 

Rania : « Dans ce livre, Gwen le Gac a utilisé la technique du découpage et du collage mais la technique la plus utilisée dans ce livre est la photographie. Elle a utilisé pour celle-ci la pixellisation, photoshop et d'autres montages informatiques. »

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